Catégorie : Expositions

‘ Peindre, c’est une épreuve d’artiste dans toute sa fragilité, dans toute son intensité. Se donner, se mobiliser, se remettre en cause au prix de la liberté au péril de cette passion, confère à sa vie le sens de l’existence. Ceux qui savent l’ont compris : l’art ne souffre pas de compromission. Peindre, c’est larguer les amarres vers les horizons que l’on ignorait cachés au plus profond de soi pour révéler le merveilleux.

L’aquarelle, le crayon, les pigments, se combinent de diffusions floues en ornementations enluminées pour créer des œuvres originales uniques, abstraites ou symboliques, des portraits ou des icônes. Tous imprégnés par les couleurs du ‘ cru ‘, intenses, sans demi-mesure, à l’image des passions de cette terre sauvage aux saveurs de pays cathare et de légendes dans lesquelles l’artiste se retrouve de tout cœur, de toute son âme. Aux éléments primaires de la matière se renvoie la quintessence du sacré qui fait appel à toutes les transformations sensibles de l’être. ‘

Françoise Jatteau

Jeudi 2 mai
à 18h30

au Grand Café Occitan

Vernissage de l’exposition
de photos de Pierre PARENT

Expo photos
Bibliothèque
Mi février – 5 avril
L’ivre lumière du livre

‘ Selon Sartre, le livre est un « ensemble de feuilles sèches ou alors grande forme en mouvement : la lecture. ».
Un livre fermé et placé dans les rayons d’une bibliothèque est une pièce close, verrouillée et obscure. Tout comme la chambre noire d’un appareil photo hermétiquement étanche à la lumière. Cette série photographique librement intitulée
« L’ivre lumière du livre » résulte d’un travail expérimental qui s’inscrit dans la mouvance des pratiques qui relèvent du
« livre d’artiste ». Dans les expérimentations artistiques qui se fondent sur le livre, le contenu du livre, le texte ou son message sont mis entre parenthèses. Le livre devient un objet-tremplin vers la créativité.
Selon Michel Melot (1984) : « Le livre-objet bouscule les barrières et cherche un langage nouveau à la fois objet, poème et spectacle confondus dans la forme totalisante- et souvent surprenante- d’un livre ». Les réalisations qui consistent à détourner le livre de sa fonction première en font un objet-exutoire, un matériau-prétexte pour être façonné autrement. ‘
Juliette Sellin